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 Marie de Cagny et son saint Bernard adopté Bodie

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Christie, administrateur
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MessageSujet: Marie de Cagny et son saint Bernard adopté Bodie   Marie de Cagny et son saint Bernard adopté Bodie EmptySam 5 Jan - 13:12

Marie de Cagny et son saint Bernard adopté Bodie

J'ai revu avec beaucoup de plaisir (et aussi écouté! drunken ) Witney Houston avec Kevin Costner : Bodyguard.

Du coup je fais des recherches sur le saint Bernard qui joue le rôle de "gardien" de la célèbre voix et je tombe sur ceci :

http://www.msboivin.com/sujets.php?id=12

Marie de Cagny et son saint Bernard adopté Bodie 12-culture-MF1


Dresseuse à Hollywood
Mathilde de Cagny, une Française de 42 ans est l'une des meilleures dresseuses canines du cinéma américain. Indépendamment de son fils Liam, elle élève un orang-outang et des chiens... tous comédiens !

Par Marie Sophie Boivin

J'ai toujours été passionnée par les animaux mais, très jeune, je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire. Mon bac en poche, ma seule envie était de voyager. New York me paraissait trop urbain, Londres, trop proche de Paris. Restait Los Angeles qui me semblait exotique ou, en tout cas, suffisamment éloigné pour avoir envie d'aller explorer. Par chance, la mère d'un ami avec qui j'avais passé le bac m'a offert l'hospitalité à mon arrivée. A l'époque, j'avais 300 dollars en poche, un billet aller-retour et une énergie folle. Mon premier job - jeune fille au paire - consistait à m'occuper d'une petite fille handicapée physique et moteur.

En France, j'avais eu l'occasion de dresser des chevaux en compagnie d'enfants handicapés, et l'expérience avait été très positive. Mais là, la petite fille était franchement hostile à mon égard et au bout de deux mois, j'ai finalement tout abandonné. J'ai suivi deux copines qui partaient travailler à Hawaï comme serveuses dans un restaurant. Après six mois de franches rigolades, je suis rentré à Los Angeles bien motivée à trouver un travail plus intéressant sans avoir la moindre idée de ce que ça pouvait être. Jusqu'au jour où, par hasard, en regardant la télévision, je suis tombée en arrêt devant une publicité pour croquettes, avec un chat qui sautait d'un canapé, renversait un vase et faisait son cabotin. Ça été le déclic : je voulais devenir dresseuse d'animaux pour la télévision et le cinéma !

J'étais alors manager dans un restaurant. Au culot, j'ai demandé à un de mes clients, réalisateur, quelques tuyaux sur cette profession. Le lendemain, il m'apportait la liste complète des sociétés spécialisées dans le dressage d'animaux. A l'époque - il y a vingt-deux ans - ils n'y en avaient pas plus de cinq. Je suis allée voir des tas de films d'animaux pour repérer quel dresseur avait collaboré à quels longs métrages. Je les ai ensuite tous appelés en expliquant ma passion pour les animaux eten précisant que j'avais travaillé chez un vétérinaire pendant plusieurs années. Une expérience bien réelle puisque de 13 à 17 ans, tous les soirs après l'école et le mercredi, j'allais donner un coup de main à un véto pour vacciner des chats et des chiens.
"Mon Saint-Bernard a été le partenaire de Julia Roberts"

Personne ne semblait intéressé par ma candidature. Pas même celui qui allait devenir mon patron, Gary, fondateur de Birds & Animals Unlimited... (société qui fournit des animaux dressés au cinéma, à la télévision et à la publicité, ndlr). Mais j'étais tellement obsédée par ce projet que, quelques semaines plus tard, je suis allée frapper à sa porte, en prétextant un rendez -vous dans la région. Non seulement il a accepté de me rencontrer, mais il m'a fait visiter son ranch poussiéreux et passablement délabré. Rien de très glamour par rapport à l'image que l'on peut se faire du dresseur hollywoodien...

Nous avons sympathisé, je suis revenue le lendemain et, de fil en aiguille, en participant aux travaux de toiture, peinture, réfection, j'ai fini par m'imposer. Par chance, trois mois plus tard, il s'est retrouvé avec plusieurs projets sur le feu. Du coup, il m'a embauchée, ce qui m'a permis aussi de régulariser ma situation en obtenant une carte de travail. Très à l'aise avec les animaux, y compris les rapaces, je me suis ainsi retrouvée à collaborer pour les studios Universal qui avaient un besoin urgent de dresseur pour leur show animalier.

Entre temps, j'ai adopté via la SPA locale, un saint-bernard – Bodie - que j'ai commencé à dresser. Deux ou trois mois plus tard, à l'issue d'une audition, il a été choisi pour jouer aux côtés de Julia Roberts et Shirley MacLaine dans "Potins de Femmes". Une première expérience géniale d'autant que Bodie s'entendait à merveille avec Julia Roberts qui à l'époque (c'était son 2 film) n'était pas encore la star que l'on connaît. Le tournage se déroulait en Louisiane. Le soir, Julia, Daryl Hannah et moi-même prenions des cours de danse western. C'était souvent très joyeux. C'est Shirley Maclaine que j'ai eu le plus de mal. A chaque fois que je lui expliquais comment se conduire avec le chien, elle avait le chic pour me dire oui et n'en faire qu'à sa tête. Cela dit, ça reste un merveilleux souvenir avec l'impression forte d'avoir été tout de suite dans mon élément.
"Le chien de Kevin Costner entouré de gardes du corps"

Quelque temps plus tard, un autre de mes chiens a décroché, lors d'une audition, le second rôle canin pour "Retour vers Le Futur". Je me suis donc retrouvée propulsée sur des films à gros budgets quasi immédiatement. Sur celui-là, en particulier, l'équipe était formidable, à commencer par Michael J.Fox (l'acteur principal, ndlr). Il y avait une scène où, théoriquement, je devais être dissimulée à ses côtés dans une voiture pour coacher le chien. Par manque de place, l'animal s'est finalement retrouvé en tête à tête avec lui. Une fois la scène achevée, Michael m'a annoncée: "Mathilde, rassure-toi, j'ai parlé à Fred avec l'accent français pour qu'il ne soit pas trop dépaysé..." Ce chien, un superbe terrier bâtard à poil long, plein de charme et de caractère, a ensuite tourné dans "La firme" au côté de Tom Cruise, un acteur très pro qui déteste qu'on se retrouve dans le champs de la caméra... Ensuite, j'ai enchaîné sur "Bodyguard" avec Kevin Costner, un grand amoureux des bêtes. Il a d'ailleurs tout de suite craqué pour mon saint- bernard qui venait d'avoir une portée de chiots. A tel point qu'il a voulu en adopter un et m'a demandé de le dresser. Ainsi, chaque soir, après le tournage, je passais voir Kevin Costner à sa caravane pour lui montrer les progrès de son nouveau chien. Un jour où nous devions tourner une scène à Downtown LA, connu comme étant un quartier un peu malfamé, il m'a envoyé ses deux gardes du corps personnels pour que je puisse promener les chiens en toute sécurité.

Quelque temps plus tard, j'ai été embauchée par Mel Gibson pour travailler sur "L'homme sans Visage" qu'il réalisait et dont il interprétait le rôle principalt. Et là, j'ai découvert, éberluée, qu'il n'était jamais monté à cheval. J'ai donc dû lui donner des cours d'équitation, d'autant qu'il tenait absolument à avoir un étalon noir. J'ai réussi à lui en trouver un calme et docile, ce qui est loin d'être la règle chez les étalons... Après la première leçon, visiblement à l'aise, il m'a demandé de retirer la longe. Je me suis exécutée tout en lui expliquant qu'il suffisait de crier "Wouuuu" pour arrêter le cheval. Et le voilà parti.

Quelques minutes plus tard, en plein galop, je le vois littéralement éjecté de sa monture qui venait de s'arrêter net aux ordres de son cavalier. Je me suis donc précipitée vers lui, effondrée, persuadée que ma carrière à Hollywood venait brutalement de s'arrêter. Au final, non seulement Gibson a pris cet incident avec philosophie, mais il m'a même félicitée pour le professionnalisme du cheval qui, du même coup, s'est retrouvé embauché.
"Woody Allen déteste tous les animaux, sauf les poissons"

Tout le monde n'a pas des relations simples avec les animaux. Dans "Morceaux choisis", Woody Allen, marié à Sharon Stone, jouait le rôle d'un boucher du Texas, tuant et découpant sa femme en morceaux et héritant du chien de cette dernière. La toute première fois que j'ai rencontré monsieur Woddy Allen, il m'a lancé: "Il faut que je vous dise... je déteste tous les animaux, sauf les poissons !" Pas de bol d'autant qu'en règle générale, avant de démarrer un tournage, je demande aux acteurs de passer un peu de temps avec les animaux. Lui voulait bien participer, mais refusait catégoriquement de toucher l'animal. Nous avons néanmoins réussi à faire les scènes du film en multipliant les stratagèmes. A la fin du tournage, il m'a avoué avoir été fasciné par le travail de dressage, ce qui me semblait déjà une victoire en soi, étant donné ses multiples blocages...

Ce métier permet aussi de réaliser ses rêves d'enfant. L'an dernier, j'ai été contactée pour travailler à Dublin sur le remake de Lassie de Charles Sturridge avec Peter O'Toole. J'étais d'autant plus aux anges que petite, c'était ma série fétiche. Je crois même qu'inconsciemment, c'est ce film qui m'a donné envie de faire ce métier.

Cette profession demande quand même un travail fou. Avant même de démarrer un tournage, il faut compter, pour un chien novice, entre quatorze et seize semaines de dressage en fonction de la difficulté du rôle, du budget, des conditions de tournage... Chaque chien est unique et c'est ce qui fait tout l'intérêt de mon métier. Le secret, c'est d'utiliser les spécificités de caractères de chacun, et de les développer. Je pense notamment à Moose, mon jack-russel qui a joué pendant plus de dix ans dans "Frasier", une série si mythique aux Etats-Unis que, lors de ses déplacements en avion, la production le faisait systématiquement voyager en première. Et lorsqu'il descendait au Four Saisons, à New York, un peignoir à ses initiales l'attendait... C'est le seul de mes chiens qui ait reçu des récompenses aussi prestigieuses qu'un Emmy Award.

Actuellement, je dresse deux chiens pour jouer au côté de Jeff Bridges dans "A Dog Year", un film de Georges Lavoo qui sortira en 2007. L'un est un rescapé de l'ouragan Katrina. Affectueux envers les gens, il peut aussi être agressif vis-à-vis des voitures, par exemple. Dans le scénario justement, il y a quelques scènes où il doit courir après des voitures. Du coup, ce chien un tantinet névrosé s'est avéré parfait pour ce rôle. La préparation m'oblige à travailler six jours sur sept, douze heures par jour, ce qui est devenu vraiment difficile pour moi depuis que je suis mère. Avant la naissance de Liam, mon fils, ça ne m'aurait posé aucun problème mais aujourd'hui, mes priorités ont changé. La première année, il était d'ailleurs toujours avec moi sur les tournages. Maintenant, c'est plus compliqué. Ne pas voir mon fils aussi souvent que je le souhaiterais m'est devenu pénible.
"S'occuper d'animaux, c'est un travail à plein temps"

Il faut savoir que le métier de dresseur prend un temps fou. Pour l'exercer, on ne peut qu'être passionnée car s'occuper d'animaux, c'est un plein temps, un peu comme pour une famille nombreuse. Il y en a toujours un pour faire des dégâts dans la maison ou/et le jardin. Michael, mon mari - monteur cinéma - qui adore les bêtes, est parfois au bord de craquer. Quant à Liam, mon fils, il s'entend à merveille avec tout le monde, même s'il est parfois un peu jaloux d'Archie, l'orang-outang de deux ans et demi qui a grandi avec lui. Le premier a définitivement abandonné le biberon, le second, beaucoup plus dépendant, toujours pas... Pour le tournage de "A Dog Year", nous partons tous - chiens, mari, enfant, orang-outang - à New York pendant trois mois. Une aventure qui, une fois n'est pas coutume, aura le mérite de se conjuguer en famille.
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