Les 5 sens du chienL’odoratIl s’agit du principal sens du chien, qui l’emporte largement sur celui de l’homme. Les races canines présentent des différences (parfois considérables) en matière de capacités olfactives, qui atteignent dans certains cas des niveaux inconcevables pour l’homme.
L’ouïeDans ce domaine aussi, nous nous trouvons en très nette position d’infériorité : l’ouïe du chien s’avère beaucoup plus fine que celle de l’homme et parvient à capter des sons à une distance quatre fois supérieure à la nôtre, en percevant en outre des gammes (comme les ultrasons) qui échappent à notre oreille.
Le goûtSur ce point, enfin, nous remportons la victoire : bien que nous possédions seulement 9 000 papilles gustatives, contre 1 700 pour le chien, le goût ne sert pas beaucoup à ce dernier dans la mesure où il savoure les aliments avec son nez ; il éprouve donc davantage de plaisir (ou de dégoût) en les sentant qu’en les mangeant. Le fait qu’il avale généralement sans mâcher et en s’arrêtant vraiment très peu sur le goût en apporte la preuve.
Les denrées qu’il garde le plus longtemps dans sa gueule sont celles qu’il n’aime pas et qu’il n’accepte éventuellement que pour nous faire plaisir (comme lorsque vous donnez à votre chien deux morceaux de viande et, tout de suite après, un bout de pain).
Le toucherCe sens n’est pas disposé chez le chien de la même façon que chez nous (plus que la peau, les organes sensibles au toucher sont les poils, et plus particulièrement les sourcils, les vibrisses et les poils situés sous la mâchoire), mais il a plus ou moins le même niveau de développement.
Cela peut sembler étrange quand on pense que le chien n’a pas de mains, mais les poils maxillaires, par exemple, s’avèrent en mesure de déterminer la forme exacte de n’importe quel objet.
La vueNotre sens numéro un arrive seulement en troisième position chez le chien, où prédominent l’odorat et l’ouïe. Malgré cela, et en dépit de ce que beaucoup de gens croient, le chien jouit d’une vue bien développée.
Elle n’est pas aussi détaillée que celle de l’homme – le chien s’avère effectivement incapable de reconnaître une personne d’une autre si ces dernières se tiennent immobiles à 200 ou 300 m –, mais il ne faut pas en conclure pour autant que le chien est généralement myope, comme on le pensait autrefois.
Au cours d’expériences scientifiques, des chiens de berger et des retrievers guidés par des gestes ont démontré qu’ils pouvaient voir (et interpréter correctement) les gestes exécutés par leur maître à plus de 1 000 m de distance. Mais ce n’est pas tout. Le chien possède un champ visuel supérieur au nôtre : 180° pour nous, et jusqu’à 270° pour lui.
L’amplitude visuelle varie en fonction des races : chez les chiens à museau court, dont les yeux occupent en principe une position frontale, elle n’excède pas beaucoup nos valeurs, alors que chez les dolichocéphales (comme les lévriers), elle atteint des niveaux panoramiques maximums.
Le dernier point sur lequel nous sommes battus à plate couture est la vision nocturne, nettement supérieure chez le chien (sans pour autant égaler celle du chat). S’agissant de la perception des couleurs, il semble désormais admis que le chien en distingue une gamme différente de la nôtre, mais néanmoins assez étendue : il ne voit donc pas du tout en noir et blanc.