J'ouvre ici ce sujet dans le but d'informer!
Après avoir visiter les sites de différentes marques je m'aperçois qu'on explique de long en large ce qu'est une puce, les inconvénients des tiques, etc ...
Mais aucune précision sur la composition de produits chimiques utilisés dans les produits!
Pour s'informer avec justesse il est fortement conseillé de faire des recherches sur internet qui reste beaucoup plus lisible que les notices longues comme un rouleau de papier de toilette mais où tout est tellement inscrit en micro-caractères que beaucoup de personnes passent à côté de détails importants comme celui-ci que j'ai relevé chez Advantix-même :
Pourquoi Advantix® ne doit pas être utilisé chez les chats ?Advantix® est formellement contre-indiqué chez les chats. En effet les chats ne peuvent pas métaboliser correctement ce médicament, qui peut dons s’avérer toxique, voire dans certains cas mortel pour cette espèce.
Il convient donc de ne pas utiliser Advantix chez les chats.
Précautions d’emploi :
Ce médicament est extrêmement dangereux chez les chats et peut être létal, étant donné la physiologie particulière des chats et leur incapacité à métaboliser certains composés comme la perméthrine. Pour éviter que les chats ne soient exposés accidentellement au produit, tenir les chiens traités à l'écart des chats jusqu'à ce que le site d'application soit complètement sec. Il est important que les chats ne puissent lécher le site d'application d'un chien récemment traité. Si cela se produit, contactez immédiatement votre vétérinaire.
Advantix® peut-il être utilisé chez des chiens qui vivent avec des chats ?
Advantix® peut être administré sur des chiens qui vivent avec des chats, sans qu’aucun effet secondaire ne soit observé, comme le justifie l’étude menée par Knoppe (2002). Pour la tranquillité des propriétaires, et en cas de contact rapproché entre chiens et chats (lieu de couchage identique par exemple), il est conseillé d’appliquer Advantix® le soir et de séparer les animaux pendant la nuit.
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Attention ! ce message s’adresse aux propriétaires de chiens qui utilisent ou envisagent d’utiliser les anti-tiques et anti-puces de la marque ProMeris des laboratoires Pfizer ainsi que certains colliers anti-puces du type Preventic ou bien certains bains anti-démodéciques contenant de l’amitraz tels que le Mitaban.
ProMeris a été introduit sur le marché à l'automne 2007, et présenté comme le premier produit pour les chiens à utiliser de la métaflumizone. Les Laboratoires Pfizer avaient pris le contrôle de ProMeris en 2009 quand ils ont acquis Wyeth / Fort Dodge Animal Health . Pfizer est également le créateur du produit « Révolution » utilisé pour contrôler les puces, une espèce particulière de tiques, le ver du cœur, les mites d'oreille, et la gale sarcoptique.
ProMeris avait récemment reçu l’agrément des autorités pour le traitement de la démodécie généralisée, appelée aussi gale démodécique (le traitement n'est pas nécessaire pour la forme localisée).
Jusqu’à présent les traitements contre la démodécie généralisée consistaient à donner de fortes doses d'ivermectine (l'ingrédient actif de «Heartgard ») tous les jours pendant de longues périodes, et à donner au chien des bains hebdomadaires ou bihebdomadaires avec du Mitaban, un produit potentiellement toxique. ProMeris s’avérait donc beaucoup plus pratique, ne nécessitant que l'application topique tous les deux à quatre semaines, et était donc perçu comme une avancée considérable par l’ensemble des professionnels du monde canin.
Patatras ! Une étude publiée en mars dans la revue scientifique américaine Veterinary Dermatology qui a été réalisée par l’Université de l’Etat de Caroline du Nord conclut que le produit antiparasitaire pour chien ProMeris "peut déclencher chez l’animal traité une variante de PF" (pemphigus foliacé, une maladie auto-immune de la peau dont on parlera dans un prochein post sur les troubles du nez et du coussinet plantaire).
Les lésions commencent à l'endroit de l'application, parfois des mois après la première application, et peuvent ensuite s’étendre à d'autres zones du corps. Les immunosuppresseurs sont parfois nécessaires pour traiter ces lésions dues au ProMeris. Alors que la plupart des chiens connaissent une rémission complète après traitement, les lésions peuvent réapparaître dans quelques cas, même sans application ultérieure de ProMeris.
Les labradors, les golden retriever et autres chiens de grande race semblent avoir un risque accru pour cette réaction indésirable. Il est important pour les vétérinaires d'être au courant des résultats de cette étude très sérieuse, afin d'éviter un diagnostic erroné.
L'amitraz, l'un des ingrédients actifs du ProMeris, est un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO). D’autres produits contiennent de l’amitraze tels que les colliers Preventic ou bien encore le Mitaban.
Les produits contenant de l'amitraze ne doivent jamais être utilisés ensemble.
L'amitraz peut être dangereux lorsque les produits qui en contiennent sont combinés avec des antidépresseurs comme le Prozac (fluoxétine), ou avec d’autres inhibiteurs IMAO, comme l’Anipryl (L-déprényl, sélégiline).
L’usage de DL-phénylalanine (DLPA), pour traiter la douleur chronique chez les chiens, doit également être évité lors de l'utilisation des IMAO tels que l'amitraz.
Les chats encourent aussi un risque s’ils entrent en contact avec ces produits topiques, et même les propriétaires prenant eux-mêmes des IMAO peuvent rencontrer des problèmes en utilisant ces produits sur leurs chiens.
En conséquence, et bien qu’ils n’en n'aient pas indiqué les véritables raisons, les laboratoires Pfizer viennent d’annoncer leur intention de cesser la fabrication et la vente de leurs produits anti-puces et anti-tiques ProMeris.
Néanmoins, les commandes continueront à être honorées jusqu'au 20 Septembre 2011. Des stocks importants pourraient donc se retrouver sur le marché bien après cette date.
Pour plus d'informations:
Metaflumizone-amitraz (Promeris)-associated pustular acantholytic dermatitis in 22 dogs: evidence suggests contact drug-triggered pemphigus foliaceus.
Oberkirchner U, Linder KE, Dunston S, Bizikova P, Olivry T.
Source
Department of Clinical Sciences, Department of Population Health and Pathobiology Center for Comparative Medicine and Translational Research, College of Veterinary Medicine, North Carolina State University, Raleigh, NC, USA.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21418349Effets indésirablesEn de rares occasions, certains chiens traités pourront présenter une sensibilité cutanée passagère (tel qu'un prurit accru,
une alopécie et un érythème au site d’application) ou de la léthargie.
Une intoxication après ingestion accidentelle chez le chien est improbable, mais peut survenir dans de rares cas. Lors
d’un tel événement, des signes neurologiques tels que des tremblements et une léthargie peuvent survenir. Un traitement
symptomatique doit être instauré par un vétérinaire. Il n’y a pas d’antidote spécifique connu.
Consulter votre vétérinaire avant d’utiliser ce produit sur des chiens malades et affaiblis. Ne pas laisser les chiens entrer
en contact avec l’environnement aquatique pendant au moins 48 heures après l’application du produit, compte-tenu que
celui-ci peut être dangereux pour les organismes aquatiques.
• Précautions particulières pour l'environnement :
La spécialité peut être toxique pour les poissons, les organismes aquatiques et les abeilles.
Les produitsLa perméthrineCe produit est un insecticide chimique, de la famille des pyréthrinoïdes. La cible de cet insecticide est le système nerveux des insectes.
La perméthrine est un insecticide que l’on vaporise directement sur les vêtements et sur les moustiquaires.
La perméthrine tue ou éloigne les insectes (fourmis, moustiques, mouches, poux, puces, cafards, etc.), les arachnides (araignées, scorpions, sarcoptes, tiques, etc.). Les solutions aqueuses de perméthrine résistent à plusieurs lavage du linge.
La perméthrine est également largement utilisée en épandage autour des habitations contre les termites. Elle est aussi utilisée en vaporisation, notamment par les exterminateurs, pour la destruction des nids de guêpes et de fourmis dans les habitations ou à proximité de celles-ci.
La perméthrine a une odeur caractéristique proche de l'huile de lin.
La perméthrine est utilisée également sous forme de pommade pour le traitement de la gale.
Toxicité
La toxicité chez l'homme n'est encore pas classée, mais très toxique pour tous les animaux à sang froid.
La perméthrine n'est pas tolérée chez le chat ; elle provoque des symptômes type convulsions. C'est pourquoi l'utilisation d'antiparasitaires externes à base de perméthrine est formellement déconseillée chez le chat. Sans citer de laboratoire ou de présentation commerciale, il est important de savoir que l'application des antiparasitaires externes contenant de la perméthrine, sous forme de spot on en particulier, est à proscrire chez le chat. Les effets indésirables qu'ils présenteraient peuvent conduire à la mort. Il est toutefois possible de mettre en place un traitement symptomatique mais avec peu de chance de réussite.
Le fipronilLe fipronil est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet insecticide. Il appartient à une famille chimique dite des phénylpyrazoles.
Le fipronil a été mis au point en France par la société Rhône-Poulenc en 1987 et mis sur le marché en 1993. Il est ensuite devenu la propriété d'Aventis à la suite de la fusion de Rhône-Poulenc avec Hoechst, puis a été revendu à Bayer en 2002 et finalement à BASF en 2003.
Cette molécule est couramment utilisée depuis la fin des années 1990, notamment comme
substance active de l'insecticide Régent commercialisé par BASF
comme produit antiparasitaire externe vétérinaire (insecticide, notamment contre les puces aux stades larvaire et adulte ;
comme acaricide et contre les tiques) des chiens et chats (Frontline) commercialisé par Mérial ancienne division vétérinaire de Rhône-Poulenc et Rhône-Mérieux.
contre les cafards, moustiques, sauterelles, aux stades larvaire et adulte
comme termicide (y compris dans le sol, où il peut s'accumuler puis être désorbé ou percoler en profondeur 3 ; En laboratoire, après cinq cycles de lavage d'un sol traité (lavage avec une eau contenant 0.003 M CaCl), environ 30% de résidus de fipronil adsorbés étaient désorbés4.)
Les apiculteurs considèrent que le fipronil et l'imidaclopride, qui étaient largement employés en traitement des semences, sont responsables de mortalités importantes d'abeilles.
Le fipronil se retrouvait dans ne nom moins célèbre Régent épandu sur les champs et on le retira du marché ...mais très peu de temps! Sous prétexte de vice de forme, l'union européenne autorisa à nouveau la vente des produits contenant ce poison.
Un rapport d'étude (Évaluation des risques pour la santé humaine liés à une exposition au fipronil) publié conjointement par l'AFSSA et l'AFSSE en France le 5 avril 2005 conclut que l'utilisation du fipronil, dans les conditions normales d'usage, ne présente pas de danger pour l'homme, qu'il s'agisse de la population générale au travers des résidus alimentaires ou par exposition aux insecticides domestiques, ou des populations professionnelles (agents des usines de production et des stations de semences, agriculteurs). L'étude ne traite pas des effets du fipronil sur l'environnement, la faune et la flore.
En revanche, le fipronil est largement utilisé comme antipuces pour animaux domestiques en usage vétérinaire et domestique.
Le butylhydroxyanisole Quand on lit que ...
Hypersensibilité butylhydroxyanisole
- Les allergies (ou hypersensibilité) à des médicaments peuvent être définies comme les réactions anormales, de mécanisme immunoallergique, induites par une prise médicamenteuse. Certains facteurs, liés au sujet ou au médicament, peuvent favoriser l'apparition de la réaction allergique. Les manifestations cliniques surviennent après une phase silencieuse de sensibilisation.
- L'allergie médicamenteuse n'est qu'un des effets secondaires dus aux médicaments. Ces effets peuvent être classés en :
-> Réactions prévisibles :
* réactions toxiques : consécutives à des surdosages ;
* réactions pharmacologiques : effets indésirables survenant pour une posologie habituelle.
-> Réactions imprévisibles :
* réactions allergiques : on peut mettre en évidence des anticorps et/ou des lymphocytes T activés dirigés contre les médicaments ;
* réactions d'intolérance : dues à un caractère particulier propre au sujet.
- Les allergies aux médicaments constituent un véritable problème de santé publique. Les réactions allergiques médicamenteuses représenteraient jusqu'à 1/3 des effets secondaires dus aux médicaments, ceux-ci pouvant atteindre, selon les services hospitaliers, entre 10 et 20% des patients hospitalisés.
- De nombreuses réactions peuvent revêtir un aspect allergique bien que leur mécanisme ne soit pas de nature immunoallergique. Trop souvent, ces réactions pseudo-allergiques, sont étiquetées ''allergiques'' sans que la preuve immunologique soit apportée (environ 2/3 des patients qui consultent avec un diagnostic présumé d'allergie médicamenteuse ne présentent pas d'allergie).
- Les manifestations des réactions allergiques aux médicaments sont extrêmement variées. Elles dépendent des mécanismes mis en action :
-> L'allergie de type I, est la forme la plus commune. Elle survient dans les minutes qui suivent le contact avec une substance vis à vis de laquelle le sujet est déjà sensibilisé. Elle est responsable des réactions d'hypersensibilité immédiate (choc anaphylactique, urticaire et sa variante l'oedème de Quincke, asthme allergique, rhino-conjonctivites allergiques (voir rhinite allergique) et conjonctivite allergique).
-> L'allergie de type IV : les manifestations apparaissent dans les 24 à 48 heures qui suivent le contact avec une substance vis à vis de laquelle le sujet est déjà sensibilisé. Elle est représentée notamment par les réactions d'hypersensibilité retardée cutanée (eczéma de contact, éruptions diverses, réactions de photosensibilisation...)
-> Les réactions allergiques de type II et de type III sont plus rares. Elles peuvent se manifester par des anémies, un défaut en globules blancs, des manifestations rénales, pulmonaires (alvéolite allergique, des fièvres prolongées, une maladie sérique, un phénomène d'Arthus...
...et qu'en même temps Mérial préconise ce même produit pour lutter contre l'allergie aux puces ... on est peut-être en droit de se poser quelques questions ....
L'AmitrazeL' amitraze est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet insecticide, et qui appartient à la famille chimique des formamidines.
Sur le plan de la réglementation des produits phytopharmaceutiques :
pour l’Union européenne : cette substance active est interdite à la suite de l'examen relatif à l'inscription à l’annexe I de la directive 91/414/CEE.
pour la France : cette substance active n'est pas autorisée dans la composition de préparations bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché.
Les caractéristiques physico-chimiques influencent les risques de transfert de cette substance active vers les eaux, et le risque de pollution des eaux
J'ajoute ce lien :
http://www.anmv.anses.fr/pharmacovigilance/Rapport_15%20amitraz%20preventic.pdfJ'ai moi-même eu mes 2 saint Bernard Ulysse, Wendy et le matin espagnol Xylex qui ont porté ces colliers et qui ont été intoxiqués en 2004! Je les avais remis au vétérinaire qui m'a dit les avoir renvoyé au laboratoire de la marque pour analyse ... La réponse a été peut-être un surdosage mais qui ne devrait pas avoir de conséquence! Peu de temps après il s'avérait que mon matin espagnol avait un grave problème cardiaque (mais que j'ai aucune preuve de relation à effet) et qu'il est décédé en 2005. Je remarque en tout cas que mes chiens ne font pas partie des chiens recensés dans le tableau et que les conclusions en exergue ci-après me semblent plus que douteuses!
"CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Si l'on considère uniquement les effets indésirables survenant après la pose du collier, on note qu'un animal
sur environ 30 000 traités est susceptible de réagir : ces réactions peuvent être classées comme très rares.
En ce qui concerne les ingestions accidentelles, on dénombre une incidence légèrement supérieure :
1 animal susceptible d'ingérer son collier pour 8778 colliers posés.
Le faible taux d’effets indésirables ne remet pas en cause l’utilisation de ce médicament chez les chiens.
Il n'est pas nécessaire d'ajouter une mention particulière dans la rubrique relative "aux précautions
particulières à prendre par la personne qui administre le produit aux animaux."
En bref, ou en long, Fipronil, tétraméthrine, perméthrine, deltraméthrine, cyperméthrine, méthoprène, butylhydroxyanisole, imidaclopride, etc etc restent des produits chimiques toxiques qu'il faut utiliser avec beaucoup de précautions et dans des conditions optimales!