La castration et la stérilisation sont encouragées par la majorité des vétérinaires, utilisant l’argument massif que ces pratiques comportent des bienfaits pour la santé de votre animal, car elles aident à réduire au minimum les risques de cancer des organes reproducteurs et des glandes mammaires chez les femelles et qu’elles diminuent l’incidence des troubles de la prostate chez le mâle.
Mais qu’en est-il vraiment? La stérilisation et la castration sont-elles des interventions anodines? Sur le long terme, certains problèmes peuvent-ils être observés? Y a-t-il une diminution de l’espérance de vie, des problèmes divers de santé, une prise de poids?
Attention, je ne nie pas l’utilité de pratiquer ces opérations pour réguler la population animale surtout chez les chiens et les chats de refuges, proprios irresponsables ou chiennes et chattes dont les chaleurs sont non gérables. Il est bien sûr évident que je comprends les stérilisations pour raisons médicales précises comme les lactations nerveuses à répétition, métrites, accouchements qui se passe mal, etc. J’en suis simplement venue à m’interroger sur les dangers associés à la stérilisation par rapport à la castration du furet chez qui elle est néfaste concernant son espérance de vie (cancer, tumeur, etc.) Serait-ce le seul animal pour lequel les hormones auraient une si grande importance au niveau vital?
La réponse est NON! De récentes études portant sur le rôle des hormones sexuelles chez nos animaux de compagnie, ainsi que sur les conséquences positives et négatives associées à leur présence ou à leur absence, démontrent clairement que ces chirurgies très communes et pratiquées par tous les vétérinaires ne sont pas des interventions anodines. En effet, à la lumière de ces études, on peut aisément constater que les hormones sexuelles jouent des rôles physiologiques à de multiples niveaux, et que la stérilisation et la castration ne sont pas une panacée à tous les problèmes de nos chiens et chats.
Rôles physiologique des hormones sexuellesLa stérilisation consiste en l’ablation des gonades, les ovaires chez la femelle et les testicules chez le mâle. Les hormones sexuelles sont des stéroïdes anaboliques. Elles jouent un rôle dans la croissance de plusieurs organes. Elles augmentent la synthèse des protéines musculaires. Elles jouent un rôle important dans la croissance des os longs (pattes…), et plus tard, elles inhibent la croissance linéaire de ces os. Ce qui veut dire que dépendamment de l’âge auquel un chien est stérilisé, ses pattes seront soit plus courtes, soit plus longues qu’elles ne l’auraient été naturellement (ce qui n’implique pas nécessairement une différence marquée).
Les globules rouges matures des mammifères n’ont pas de noyau cellulaire. De ce fait, ils ne peuvent se multiplier. De plus, leur durée de vie étant courte, ils doivent être constamment renouvelés. Or, les hormones sexuelles jouent un rôle dans ce renouvellement, en agissant directement sur les cellules souches, et en stimulant la production de l’érythropoiétine (qui stimule également les cellules souches).
Conséquences physiologiques de stérilisation et de la castrationLa stérilisation éliminent et réduit la possibilité de développer certains problèmes de santé reliés au système reproducteur. La castration chez le mâle élimine les risques de cancer des testicules. Chez la chienne, généralement la stérilisation consiste en une hystéro-ovatiectomie (ablation de l’utérus et des ovaires) et elle élimine de ce fait les risques de pyométrite (débalancement hormonal qui cause une infection de l’utérus qui doit être traitée extrêmement rapidement), et elle réduit les risques de cancer de la glande mammaire, à condition que la chienne soit stérilisée avant ses premières chaleurs. Les chiennes subissant une ovariectomie après qu’elles aient atteint la maturité ont le même risque de développer un cancer de la glande mammaire que les chiennes intactes.
Par contre, chez la chienne, dans le cas où elle est stérilisée avant ses premières chaleurs, elle n’a pas atteint sa maturité physique et émotionnelle. Les chiots, comme les humains, traversent différents stades de maturation, qui sont déclenchés par la production des hormones sexuelles. Plusieurs psychologues canins croient qu’un chien privé de ses hormones sexuelles avant d’atteindre la maturité sera plus porté à avoir des problèmes comportementaux, parce qu’il n’aura jamais atteint la stabilité associée à la maturité. Ils croient que ces chiens immatures ont un plus grand besoin de stabilité et d’être dirigés par leur famille humaine. Les propriétaires qui choisissent la stérilisation avant la maturité de leur chien devraient en être conscients afin de prévenir les problèmes comportementaux qui peuvent être de tout ordre (problèmes de malpropreté, anxiété de séparation, agressivité, etc…), par une éducation appropriée.
Une déficience en hormones produites par les testicules (testostérone) et les ovaires (œstrogène) peut induire l’incontinence urinaire. Ce phénomène se produit dans 20% des cas de chiennes stérilisée. Cet effet n’est pas bien expliqué, mais les hormones sexuelles ont probablement des effets sur le sphincter de l’urètre. Ce problème est plus fréquent chez les chiennes que chez les chiens, cependant, il peut ce produire chez le chien mâle également. Apparemment les grandes races dont le Terre-Neuve fait parti, sont plus à risque.
Jusqu’à maintenant, les études démontrent que le risque de développer de l’incontinence urinaire reliée à la stérilisation n’est pas différent si l’on compare les chiens stérilisés en bas âge et ceux stérilisés après avoir atteint la maturité. Cependant, une étude a démontré que les signes cliniques de l’incontinence urinaire associée à la stérilisation sont plus importants chez les chiennes ovariectomisées en bas âge, comparativement à celles ayant subi la chirurgie à un âge plus avancé.
De plus, une étude démontre que les chiennes ayant subi une ovariectomie ont un risque plus élevé de développer des infections urinaires, la privation des hormones sexuelles ayant un effet sur le système de défense de la vessie.
En 2001, une étude à démontré que les maladies infectieuses étaient plus fréquentes chez les chiens stérilisés à un âge prépubère, que chez ceux stérilisés à un âge pubère.
Selon une autre étude, les chiens mâles castrés, âgés entre 8 et 12 ans, seraient plus à risque que les chiens intacts sexuellement de développer des urolithes (oxalate de calcium). Les urolithes sont des cristaux se formant dans la vessie et causant des troubles urinaires.
Contrairement à certaines idées reçues, la castration ne diminue pas les risques de développer un carcinome (cancer) de la prostate chez le chien. Les chiens castrés (toutes races confondues) seraient en fait plus à risque de développer un cancer de la prostate que les chiens intacts. Une étude plubliée en 2007 démontre que plus de 80% des chiens intacts âgés de 5 ans développent une hypertrophie bénigne de la prostate mais que les chiens castrés auraient, quant à eux, un risque plus élevé que les chiens intacts de développer un cancer de la prostate (adenocarcinome), et ce, peu importe l’âge auquel la castration a été faire. De plus, dans les cas de cancer de la prostate, il y aurait une prévalence plus élevée de métastases pulmonaires chez les chiens castrés, comparativement aux chiens intacts.
Une autre étude à démontré que les chiennes stérilisée avaient un risque plus élevé d’être affectée par l’hypothyroïdie comparativement aux chiennes intactes. Des études montrent que les chiens (mâles et femelles) stérilisés sont plus à risque de subit une rupture du ligament croisé que les chiens et chiennes intactes. Le risque demeurant constant peu importe la race et la taille des chiens.
Un des effets négatifs potentiels de la stérilisation chez la chienne est que les chiennes dominantes peuvent devenir plus dominantes et développer de l’agressivité suite à l’ovariectomie.
Il est également intéressant de savoir que la stérilisation abaisse le métabolisme. C’est précisément la raison pour laquelle les animaux stérilisés ont une tendance à l’obésité. En fait, la stérilisation du mâle et de la femelle triple le risque de présenter de l’obésité. En revanche, l’âge du chien au moment de la stérilisation n’exerce aucune influence particulière. L’obésité canine étant identifiée comme une pathologie qui entraîne des conséquences néfastes et une réduction de l’espérance de vie, il vaut la peine de prendre ce fait en considération.
Une étude montre que les chiens stérilisés ont un risque 2 fois plus élevé que les chiens intacts de développer un ostéosarcome (cancer des os). Selon d’autres chercheurs ont montré que le risque était influencé par l’âge auquel la stérilisation a été pratiquée. En effet, le risque que des chiens stérilisés avant l’âge d’un an souffrent éventuellement d’un ostéosarcome était plus élevés.
Une étude faite en 2001 montre que les chiens intacts sexuellement sont significativement moins enclins à progresser d’une altération légère des fonctions cognitives vers une altération sévère. Les résultats suggèrent que la présence d’hormones en circulation chez les chiens vieillissants intacts pourrait ralentir la progression de l’altération des fonctions cognitives chez les chiens démontrant déjà des signes d’altération légère.
Les données du Veterinary Medical Data Program ont montré un risque significatif accru chez les mâles castrés de développer du diabète mellitus comparativement au risque des mâles intacts.
Une étude faire en 2005 sur une cohorte de 1733 chiens, de 325 portées, étudiées de la naissance à l’âge de 10 ans, montre que le risque de mortalité des chiens stérilisés, mâles et femelles, est plus élevé que celui des chiens intacts.
Selon une étude menée en 1994, les chiennes intactes sont moins à risque de développer une kératose superficielle chronique que celles qui ont subit une hystéro-ovariectomisées.
Les chiens mâles et femelles stérilisés ont un risque plus élevé que les chiens intacts de développer une pancréatite aiguë. Les risques de développer une pancréatite aiguë fatale serait plus élevé chez les chiens qui ont entre autres un surplus de poids, ainsi que chez les chiens atteints d’hypothyroïdie. Deux conditions qui peuvent être développées suite à la stérilisation.
Une étude statistique faite entre 1982 et 1995 sur 1383 chiens atteints d’une tumeur cardiaque, montre que le risque de développer une tumeur cardiaque chez les chiennes stérilisée est plus de 4 fois supérieur à celui des chiennes intactes. De plus, leur risque de développer un hémangiosarcome (tumeur cancéreuse) est de plus de 5 fois supérieur à celui des chiennes intactes. Le risque des chiens castrés serait légèrement plus élevé que celui des mâles intacts, qui eux ont un risque de 2.4 fois plus élevé que celui des chiennes intactes.
Ils existe des manifestation cliniques inhabituelles de l’hyperadrénocorticisme (Cushing disease) chez le chien mâle castré, incluant la prostatomégalie et l’adénom périanal
.L’ostéoporose chez la femme est causée par le manque d’oestrogènes suite à la ménopause (les ovaires cessante de produire cette hormone). Or, bien que la ratte soit l’animal idéal pour étudier ce phénomène et découvrir des traitements pour la femme, la chienne ovariectomisée est aussi utilisée en laboratoire. La chienne stérilisée a donc une production osseuse altérée suite à l’ovariectomie. Des études faites sur des mâles ont aussi démontré une diminution de la masse osseuse (la formation osseuse étant moins importante comparativement à sa résorption) chez les chiens castrés.
Une étude faire sur 1 226 159 chiens vaccinés montrer que les chiens adultes stérilisés ont un risque de 27% à 38% plus élevé que celui des chiens intacts, de développer une allergie suite à l’administration d’un vaccin.
Dans une étude faite en 2004, Spain et al. ont montré que les chiens, mâles et femelles, stérilisés en bas âge, sont plus sujets à développer la dysplasie de la hanche que ceux stérilisés plus tard. Chez une race comme le Terre-Neuve où la dysplasie fait des ravages, le résultat de cette étude n’est pas à prendre à la légère.
Finalement, selon l’avis des toiletteurs, la stérilisation aurait également un impact sur la mue et le renouvellement du poil. Le poil pousserait plus rapidement et s’épaissirait de plus en plus au point de devenir complètement ingérable… Le démêlage deviendrait très difficile et très douloureux pour le chien. Il y aurait aussi un changement de qualité du poil : au lieu d’être lisse et soyeux, il deviendrait épais et laineux, pire que le poil de bébé. Il s’emmêlerait donc plus rapidement et directement « à la peau ». Selon leurs constatations, le poil pousserait en épaisseur plutôt qu’en longueur… En bref, il ne s’agirait pas simplement d’une question d’esthétique, mais également d’entretien… Un Terre-Neuve stérilisé aurait donc besoin d’un entretien quotidien et contraignant tant pour le propriétaire que pour le chien, ainsi que d’un toilettage complet toutes les 6 à 8 semaines (au lieu de tous les 3 mois pour un chien intact). La seule autre solution étant la tonte complète, souvent « à ras » étant donné l’épaisseur de poil de la présence de nœuds.
Mythes et informations incomplètes à propos de la stérilisation La plupart des vétérinaires vous diront que l’espérance de vie des animaux stérilisés est nettement supérieure à celle des animaux « entiers » pour les raisons suivantes : fugues en périodes de chaleur pour les femelles et d’une façon générale pour les mâles, tumeurs mammaires, infections de l’utérus, tumeurs testiculaires, pathologies touchant la prostate, etc. Ils ajoutent que pour ce qui est des effets négatifs il y a principalement la tendance à prendre du poids mais qu’on peut facilement le contrôler en surveillant et en adaptant l’alimentation. Bref, les vétos vous diront que s’ils essaient d’inciter les propriétaires à stériliser leurs compagnons canins, c’est avant tout pour le bien des animaux!
Pourtant, une étude faite en 2005 sur une cohorte de 1733 chiens étudiées de la naissance à l’âge de 10 ans, montre que le risque de mortalité des chiens stérilisés, mâles et femelles, est plus élevé que celui des chiens intacts.
Un chien qui n’est pas castré ne sera pas nécessairement frustré s’il n’a pas l’opportunité de s’accoupler. Dans une meute de chiens, les adolescents n’ont pas droit à l’accouplement, et la domination des chiens plus hauts dans la hiérarchie a pour effet de diminuer leur désir sexuel. Ce phénomène est appelé « marginalisation des adolescents ».
Les chiens qui ont déjà développé de l’agressivité ne seront pas nécessairement guéris par la gonadectomie. Certains vétérinaires recommandent la stérilisation chimique, qui est temporaire, afin de voir les effets d’une stérilisation éventuelle, avant de procéder à la chirurgie, qui est évidemment définitive. Une étude montre que les comportements agressifs incluant les agressions envers les humains de la famille peuvent être diminuées de façon significative, par la castration, chez moins du tiens des chiens qui présentent ce type de comportement. L’âge auquel la castration est pratiquée ainsi que la période de temps durant laquelle le problème est exhibé ne sont pas reliés aux taux de succès de la castration dans la modification du comportement agressif.
Les mâles intacts qui sont bien socialisés et entraînés à l’obéissance à un jeune âge ne démontreront pas de problèmes comportementaux tels que le marquage urinaire ou l’agressivité reliés à la défense du territoire (comportement plus reliés aux mâles). Le fait que le propriétaire fasse de l’obéissance avec son chien à l’intérieur de la maison augmente son « leadership », ce qui a pour effet de diminuer encore plus les chances que le mâle marque son territoire dans la maison, puisque plus le propriétaire lui fait comprendre qui est le chef, le chien est moins tenté d’essayer de dominer.
S’il est vrai que la stérilisation annihile tous les risques de métrite et de tumeurs mammaires, on ne stérilise pas d’office toutes les femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant sous prétexte de leur éviter un cancer de l’utérus…
Si vous décidez de faire stériliser votre chienne « pour convenance », parce que vous ne voulez pas de taches de sang, etc… Sachez qu’une chienne a ses chaleurs une à deux fois par an, que cela dure 3 semaines au total dont une dizaine de jours de saignements, que votre chienne peut très bien s’habituer à porter une culotte prévue à cet effet durant les jours de saignements, et que chez beaucoup de chiennes, ces saignements passent quasi-inaperçus, tellement elles font bien leur « toilette »…
Si vous avez peur des portées non désirées, sachez qu’il vous faudra être vigilant « une bonne semaine » durant les chaleurs, c’est-à-dire ne pas lâcher votre chienne en liberté durant cette période…
Nous n’avons aucun intérêt à déconseiller aux gens de faire stériliser leur chien (mis à part le souci de les voir rester en bonne santé)… les vétérinaires, eux, y ont un intérêt financier considérable… À méditer ;-)
Le but de cet article est juste d’informer sur les inconvénients de la stérilisation, qui sont méconnus, passés sous silence et amoindris par les vétérinaires… N’oubliez pas que cet acte est irréversible… et de plus nécessite une anesthésie générale qui comporte également certains risques.
Alternatives de techniques chirurgicalesAfin de prévenir les portées non désirées, et ainsi prévenir des souffrances inutiles, tout en n’altérant pas la physiologie des hormones sexuelles, la vasectomie et la ligature des trompes s’avèrent être deux alternatives intéressantes. Toutefois, si vous optez pour la ligature des trompes, sachez que cette intervention ne supprime pas les chaleurs ni les risques de pyométrites.
RemarquesAu risque de me répéter, je n’ai aucun intérêt personnel à écrire cet article. Je ne suis ni extrémiste, ni paranoïaque et je ne suis pas contre les stérilisations nécessaires au niveau médical, quand il y a réellement un problème. Je ne suis donc pas contre la stérilisation systématique des chiens dans les SPA ou les refuges, où le problème est tout autre, et où la stérilisation est nécessaire pour éviter la « surpopulation » et la reproduction sans aucune sélection, volontaire ou involontaire de la part des propriétaires.
Vous savez comme moi qu’il y a de bons et de mauvais éleveurs, et qu’il y a beaucoup plus de personnes rangés dans la seconde catégorie que dans la première. Il en va de même pour les vétérinaires. Vous risquez donc d’être confrontés à beaucoup de praticiens qui ne méritent pas leur titre, que ce soit au niveau de tenir compte de la douleur du chien, de la survaccination, de la mauvaise réputation des races, des conseils en comportements (on préférera castrer le chien ou lui donner des antidépresseurs que de le référer à un collègue spécialiste en comportement), de même pour les consultations spécialisées, combien de « vétérinaires traitants » réfèrent le cas auquel ils sont confrontés à un spécialiste lorsqu’ils savent qu’ils ne seront pas capable de le gérer eux-mêmes (je pense notamment à des dysplasies légères qui sont opérées alors que même les spécialistes n’en arrivent plus à ça avec des dysplasies sévères)… Il faut reconnaître que les bons vétérinaires ne sont pas légion…
Je suis donc régulièrement confrontés à des cas de personnes qui sortent d’ici avec leur chiot, font faire le rappel de vaccins chez leur vétérinaire quand le chiot à l’âge de 12 semaines, puis m’appellent à leur retour en me parlant de la stérilisation. Mais pourquoi???? Je suis d’accord pour stériliser quand il y a un réel problème mais je suis absolument contre la stérilisation par prévention. Le système hormonal a quand même une utilité, vous ne croyez pas????
Source : http://www.elevage-elsa.com/Fr/sterilisation_fr.html